Pourquoi tu devrais relativiser ce que tu mets dans ton assiette

Holà Toi,

Oui, toi qui cherches à mieux manger, à prendre soin de ta santé, à comprendre enfin comment trouver un équilibre alimentaire sans te perdre dans les dogmes ou les injonctions culpabilisantes.

Aujourd’hui, j’aimerais qu’on prenne un peu de recul ensemble, qu’on respire, et qu’on relativise ce qu’on met dans notre assiette.

Parce qu’on oublie souvent l’essentiel : l’équilibre alimentaire, c’est un marathon, pas un sprint.

Et si on faisait un point ensemble ?

Tu vas voir, tu vas souffler un bon coup.

Manger mieux ne veut pas dire manger « parfaitement »

Tu as sans doute déjà entendu que pour être en bonne santé, il fallait manger 5 fruits et légumes par jour, limiter les produits transformés, boire de l’eau, préférer les céréales complètes, etc.

Et tout cela est vrai.

Mais ce qu’on oublie souvent de te dire, c’est que tu n’es pas obligée d’appliquer toutes ces recommandations à la lettre, tous les jours, sans aucune exception.

L’alimentation, c’est une somme d’habitudes sur le long terme.

C’est comme la santé mentale ou la forme physique : ce n’est pas ce que tu fais un lundi pluvieux qui compte, mais ce que tu répètes sur plusieurs semaines, mois, années.

Alors si tu manges un croissant le dimanche, ou que tu commandes une pizza un soir de flemme, est-ce que ça veut dire que tu manges mal ?

Absolument pas.

Ce n’est qu’une petite partie de l’histoire.

L’équilibre alimentaire se fait sur la semaine

En France, les recommandations actuelles (PNNS) encouragent une alimentation variée et équilibrée.

Mais elles reconnaissent aussi qu’il est normal de ne pas manger parfaitement à chaque repas.

L’objectif est d’atteindre un bon équilibre sur la semaine, et pas à chaque instant.

Par exemple :

  • Tu n’as pas mangé de légumes hier soir ? Ce n’est pas grave si tu en manges suffisamment aujourd’hui.
  • Tu as craqué sur une part de gâteau à 16h ? Il suffit de rééquilibrer ton repas du soir en fonction de ta faim, pas de compenser hein, mais plutôt de manger équilibrée, en écoutant tes sensations de faim et de satiété.

Aucun aliment n’est « interdit » ou « toxique » isolément.

Ce qui compte, c’est la globalité de ton alimentation.

La santé physique : les bénéfices d’une alimentation globalement équilibrée

Ton corps adore la régularité.

Il aime recevoir ce dont il a besoin pour fonctionner correctement : des glucides, des lipides, des protéines, des vitamines, des minéraux, de l’eau.

Et pour cela, pas besoin de t’interdire tout ce qui te fait plaisir.

Les repères clés (selon les recommandations françaises)

  • Légumes et fruits : au moins 5 portions par jour (3 de légumes, 2 de fruits si possible).
  • Produits céréaliers complets : à privilégier au moins une fois par jour.
  • Céréales et féculents : à tous les repas, en incluant les produits complets.
  • Légumineuses : 2 fois par semaine minimum (lentilles, pois chiches, haricots secs…)
  • Poissons : 2 fois par semaine, dont 1 fois un poisson gras (sardine, maquereau, saumon).
  • Produits laitiers : 2 à 3 par jour (yaourt, fromage, lait).
  • Viande : limiter les viandes rouges à 500 g/semaine.
  • Produits sucrés : à limiter, mais pas à diaboliser. 1 à 2 plaisirs sucrés par semaine, c’est ok.

Tu vois ?

Il y a de la place pour le plaisir, pour l’imprévu, pour l’envie de chocolat ou de raclette. L’important, c’est la fréquence, pas l’interdiction.

Le poids de la santé mentale dans l’équation alimentaire

Tu peux avoir l’assiette la plus « parfaite » du monde, si elle est remplie d’angoisse, de culpabilité ou de frustration, alors elle ne sera pas vraiment saine.

Parce que la santé, ce n’est pas que des nutriments.

C’est aussi le bien-être émotionnel.

Manger doit rester un plaisir

  • Manger avec plaisir favorise la digestion (eh oui, le cerveau envoie les bons signaux !)
  • Partager un repas, c’est du lien social.
  • S’autoriser un plaisir, c’est entretenir une relation saine avec la nourriture.

Trop de rigidité, de calculs, de restrictions… ça peut mener à des troubles du comportement alimentaire, à une obsession, voire à une déconnexion complète de ses sensations de faim et de satiété.

Et tu mérites mieux que ça.

Relativiser, c’est préserver ta paix mentale

Tu n’as pas besoin d’être parfaite.

Tu as besoin de te sentir bien.

Une pizza mangée dans la joie, c’est parfois plus bénéfique qu’un bol de quinoa-légumes mangé sous la contrainte.

L’équilibre alimentaire, c’est aussi éviter les extrêmes.

Des exemples concrets pour te déculpabiliser

Tu n’as pas besoin de faire « tout bien » pour être en santé.

Voici quelques scénarios du quotidien que tu as peut-être déjà vécus (et où tu peux relativiser sans soucis) :

Exemple 1 : Tu as mangé un fast food un soir de rush

Pas de panique. Le lendemain, prévois un repas maison, riche en légumes, avec une source de protéines maigres et des féculents complets. Tu rééquilibres tout en douceur.

Exemple 2 : Tu n’as mangé que des pâtes toute la semaine

C’est ok. Est-ce que tu peux ajouter un légume la prochaine fois ? Varier les sauces ? Ajouter des légumineuses ? Là encore, on construit petit à petit.

Exemple 3 : Tu as mangé du gâteau tous les jours cette semaine

Peut-être que tu avais besoin de réconfort ? Plutôt que de t’en vouloir, interroge-toi : de quoi ai-je besoin réellement ? Est-ce la fatigue, le stress, l’ennui ? Et ensuite, tu peux adapter.

La clé : créer une routine douce, durable et adaptée à ta vie

Le meilleur plan alimentaire, c’est celui que tu peux suivre dans la durée, sans t’épuiser, sans renoncer à la convivialité, sans sacrifier ton plaisir.

Voici quelques astuces pratiques :

  • Planifie mais reste flexible : Prévois des repas maison simples dans la semaine, mais laisse-toi une marge pour les imprévus.
  • Cuisine en double : Fais plus de quantits et conserve les restes pour les jours speed.
  • Fais simple : Une soupe maison + tartine de fromage + fruit, c’est un repas complet.
  • Ne saute pas de repas : Cela crée des fringales et un rapport tendu à l’alimentation.
  • Bouge régulièrement : Pas pour compenser, mais pour le plaisir et la vitalité.

Relativiser, c’est aussi s’aimer et se respecter

Tu n’es pas une machine.

Tu es une femme active, avec un emploi du temps bien rempli, des responsabilités, des hauts et des bas.

Et ça, c’est déjà beaucoup.

Alors accorde-toi de la douceur.

Ce que tu manges fait partie d’un tout : ton mode de vie, ton sommeil, ton stress, ta joie de vivre.

Aucune part de gâteau n’a jamais annulé une alimentation globalement saine.

Tu construis ton équilibre jour après jour.

Tu ajustes, tu apprends, tu avances.

Et c’est précieux.

En résumé : tu peux te faire confiance

Légitimement, tu veux bien faire.

Et c’est tout à ton honneur.

Mais n’oublie pas que tu n’as pas besoin d’être parfaite pour être en bonne santé.

Tu peux :

  • Manger une part de pizza sans la compenser.
  • Prendre un dessert avec plaisir.
  • Préférer un repas rapide sans culpabiliser.

Relativiser, ce n’est pas « lâcher prise » dans le mauvais sens.

C’est adopter une vision globale, bienveillante et réaliste de ton alimentation.

Alors prends une grande inspiration, regarde ton assiette… et dis-toi que tu fais de ton mieux.

Et c’est largement suffisant.

Besitos,

Sacha

Publié par Sacha

📍 Montpelliéraine d'adoption 🎯 Je partage avec vous mes conseils et astuces pour une alimentation plus sereine 👩🏻‍💻 En espérant qu'ensemble on rende votre monde meilleur

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