Fibromyalgie : comprendre le lien entre inflammation chronique et alimentation

Holà !

Depuis qu’on t’a diagnostiquée une fibromyalgie, tu erres dans un monde où les infos fiables sont aussi faciles à trouver qu’un ticket d’or dans une tablette de chocolat.

Tu as même peut-être eu le droit au « syndrome fibromyalgique » avant que ce soit reconnu comme une vraie pathologie.

75 000 médecins, kiné ou sophrologues plus tard, t’es pas forcément plus avancée que le premier jour. Tu lis des trucs dans tous les sens et franchement, t’as souvent pas l’énergie pour te fader une analyse critique d’articles qui sont même pas sourcés.

Tu es fatiguée. C’est un des symptômes de la maladie. Tu as besoin de simple, d’actionnable et d’efficace.

Dans cet article, on va faire un petit tour d’horizon de la recherche actuelle sur le lien entre fibro, inflammation chronique et alimentation. Tiens-toi prête : y aura pas de régimes restrictifs, par contre l’alimentation peut vraiment être un bon supporter dans tes douleurs.

La fibro et l’inflammation : enfin une explication qui tient la route

Pendant des années, on t’a dit que la fibromyalgie c’était « dans ta tête ». Que l’inflammation c’était pas ton problème, que c’était juste ta sensibilité à la douleur qui déconnait.

Spoiler : c’était complètement à côté de la plaque.

Les études des 5 dernières années montrent clairement que ton corps est en mode inflammation chronique bas grade. C’est comme un feu qui couve en permanence – pas spectaculaire comme une crise d’appendicite, mais suffisant pour foutre le bazars partout.

Concrètement, dans ton sang on trouve :

  • Trop de cytokines pro-inflammatoires (les IL-6, TNF-α pour les intimes) qui maintiennent ton système nerveux en mode alerte rouge 24/7
  • Pas assez de cytokines anti-inflammatoires (l’IL-10) qui normalement calment le jeu
  • Un microbiote intestinal en vrac qui laisse passer des molécules inflammatoires dans ton sang comme un videur bourré qui contrôle plus les entrées

Le résultat ? Ton cerveau reçoit des messages de douleur en boucle, même quand y’a pas vraiment de blessure. C’est la sensibilisation centrale, mais avec l’inflammation chronique en chef d’orchestre.

À retenir

L’inflammation chronique dans la fibromyalgie c’est pas une vue de l’esprit. C’est mesurable, c’est documenté, et ça explique pourquoi tu as mal partout sans raison apparente.

Pourquoi ton assiette peut changer la donne (ou l’empirer)

Imagine ton inflammation comme un feu de camp. Certains aliments c’est comme jeter de l’essence dessus. D’autres, c’est plutôt comme balancer un seau d’eau.

Une étude sortie en 2024 a suivi des femmes fibromyalgiques et leur alimentation. Résultat : celles qui mangeaient le plus pro-inflammatoire (junk food, sucres, produits ultra-transformés) avaient plus mal, plus souvent, et des marqueurs inflammatoires qui pétaient les plafonds.

C’est pas juste « mange mieux tu te sentiras mieux » en mode bisounours. C’est : ce que tu manges influence directement la production de tes cytokines inflammatoires. Period.

Les aliments qui jettent de l’essence sur ton feu :

  • Sucres ajoutés et glucides raffinés → pics d’insuline → inflammation
  • Produits ultra-transformés → additifs, conservateurs qui irritent ton intestin
  • Excès d’acides gras saturés → activation des voies inflammatoires
  • Alcool → perturbateur du sommeil + pro-inflammatoire

Les aliments qui calment le jeu :

  • Légumes et fruits colorés → antioxydants qui neutralisent le stress oxydatif
  • Poissons gras → oméga-3 qui réduisent les cytokines pro-inflammatoires
  • Huile d’olive → polyphénols anti-inflammatoires
  • Épices (curcuma, gingembre) → anti-inflammatoires naturels puissants

Une autre étude de 2019 a montré que les femmes avec les régimes les plus pro-inflammatoires avaient une hypersensibilité à la douleur plus marquée. Leur seuil de douleur était plus bas. Pas parce qu’elles étaient « douillettes », mais parce que leur alimentation maintenait leur inflammation à fond.

Les régimes qui ont fait leurs preuves (sans te pourrir la vie)

Bon, maintenant que tu sais que ton alimentation influence ton inflammation, qu’est-ce qu’on fait concrètement ?

Le régime méditerranéen : ton meilleur pote anti-inflammatoire

Si je devais garder qu’une approche, ce serait celle-là. Pourquoi ? Parce qu’elle marche ET qu’elle est tenable sur le long terme.

Le principe :

  • Des végétaux à tous les repas (légumes, fruits, légumineuses, céréales complètes)
  • Huile d’olive à gogo (bon pas tout à fait gogo mais comme source de matière grasse principale)
  • Poissons gras 2-3 fois par semaine
  • Viande blanche mais pas forcément tous les jours
  • Viande rouge et produits transformés en mode « exception »

Ce que ça donne sur la fibro : Une étude de 2024 sur un régime méditerranéen personnalisé a montré une amélioration significative de la douleur ET de la qualité de vie. Pas juste un peu mieux, vraiment mieux.

Pourquoi ça marche ? Parce que ce régime coche toutes les cases anti-inflammatoires :

  • Riche en oméga-3 (poissons, huile d’olive, noix)
  • Bourré d’antioxydants (légumes colorés, fruits, épices)
  • Index glycémique bas à modéré (pas de montagnes russes glycémiques)
  • Fibres pour ton microbiote (qui du coup arrête de laisser passer n’importe quoi)

L’avantage énorme : C’est pas un régime restrictif qui te coupe de ta vie sociale. Tu peux manger au resto, chez des amis, en voyage. Tu adaptes, c’est tout.

Le régime pauvre en FODMAPs : si ton ventre est aussi en vrac que ton corps

60-70% des personnes fibromyalgiques ont aussi un syndrome de l’intestin irritable. Si c’est ton cas (ballonnements, douleurs abdominales, transit chaotique), le régime pauvre en FODMAPs peut vraiment t’aider.

C’est quoi les FODMAPs ? Des glucides fermentescibles qui font la fête dans ton intestin et créent gaz, ballonnements, inflammation. On les trouve dans certains fruits (pommes, poires), légumes (oignons, ail, choux), légumineuses, produits laitiers, blé…

Une étude de 2022 a testé un régime anti-inflammatoire + pauvre en FODMAPs sur des patientes fibromyalgiques. Résultat : amélioration des symptômes, probablement en calmant l’inflammation intestinale qui entretenait l’inflammation générale.

⚠️ ATTENTION – règle d’or : Un régime pauvre en FODMAPs se fait en 3 phases supervisées par un.e diététicien.ne :

  1. Élimination stricte (4-6 semaines)
  2. Réintroduction progressive pour identifier TES déclencheurs
  3. Personnalisation long terme

Ne te lance JAMAIS seule là-dedans. C’est complexe, mal fait ça crée des carences et ça peut empirer ton microbiote au lieu de l’améliorer. En consultation, on fait ça proprement.

Les régimes riches en végétaux : plus de plantes, moins de douleur

Plusieurs revues systématiques (2020-2023) montrent que les régimes riches en végétaux – que ce soit végétarien, végétalien ou juste « beaucoup de légumes » – améliorent :

  • L’intensité de la douleur
  • La raideur matinale (ce moment magique où tu te lèves en ayant 90 ans)
  • La qualité du sommeil
  • La fonction physique

Pourquoi ? Les végétaux sont des bombes d’antioxydants et de fibres. Ils nourrissent ton microbiote, réduisent le stress oxydatif, et calment l’inflammation sans effets secondaires.

Ça veut dire devenir végétarienne stricte ? Non. Ça veut dire augmenter sérieusement ta part de végétaux. Si actuellement tu manges 1 portion de légumes par jour, passe à 3. Si tu manges jamais de légumineuses, ajoutes-en 2-3 fois par semaine.

L’idée c’est pas de supprimer, c’est d’ajouter ce qui fait du bien.

Les compléments : oui, mais pas n’importe comment

Certaines études montrent des bénéfices avec :

  • Vitamine D (si carence avérée) : impliquée dans la modulation de l’inflammation et la sensibilité à la douleur
  • Magnésium : aide à la relaxation musculaire, au sommeil, et est souvent en déficit chez les personnes fibromyalgiques.
  • Oméga-3 (EPA/DHA) : anti-inflammatoires directs
  • Probiotiques ciblés : pour restaurer le microbiote

Mais. Ces compléments ne font PAS de miracle si ta base alimentaire est pourrie. Et surtout, ils doivent être choisis selon TON bilan sanguin, pas selon ce que dit une influenceuse sur Instagram.

Discute avec un professionnel de santé (médecin, diététicien.ne, pharmacien.ne) qui pourra vérifier tes carences réelles et adapter les dosages. Pas besoin de claquer 200€ par mois en compléments random. En plus, si tu prends au hasard, tu risque d’opter pour des types qui sont beaucoup moins efficace que d’autre.

Concrètement : ton plan d’action quand t’es crevée

Parce que bon, c’est bien beau la théorie, mais toi t’as pas l’énergie de cuisiner pendant 2h tous les jours.

Les 5 ajustements prioritaires (choisis-en UN pour commencer)

1. Ajoute des légumes à au moins 2 repas par jour

  • Légumes surgelés (aussi bons que frais, moins de préparation)
  • Salades en sachet pré-lavées si tu peux pas laver/couper
  • Soupes toutes prêtes (vérifie juste le sel)

2. Consomme du poisson gras 2 à 3 fois par semaine

  • Sardines en boîte (déjà cuites, ouverture facile)
  • Maquereau fumé (zéro préparation)
  • Saumon surgelé (cuit en 12 min au four)

3. Change ton huile par de l’huile d’olive

  • Sur les salades
  • Pour cuire à feu moyen
  • Un filet sur tes légumes cuits

4. Ajoute des oléagineux en collation

  • Une petite poignée d’amandes, noix, noisettes
  • Prends-les déjà décortiquées si tu as pas la force de les ouvrir
  • Ça cale, c’est anti-inflammatoire, zéro préparation

5. Réduis les produits ultra-transformés progressivement

  • Remplace les céréales sucrées du matin par des flocons d’avoine + fruits
  • Remplace les plats préparés par des assemblages simples (légumineuses en boîte + légumes surgelés + huile d’olive = repas fait)
  • Garde du chocolat et du pain aux céréales ou complet pour le goûter plutôt que des biscuits industriels

Batch cooking version « j’ai zéro énergie »

Les jours où tu te sens un peu mieux (ils existent, même si c’est rare) :

Dimanche ou jour de repos :

  • Cuis une grosse quantité de quinoa/riz complet (30 min, tu peux t’asseoir pendant)
  • Rôtis une plaque de légumes au four (courgettes, poivrons, aubergines coupés grossièrement + huile d’olive + 40 min au four sans surveillance)
  • Ouvre 2-3 boîtes de légumineuses, rince-les, mets-les dans des boîtes

Les jours de crise : Tu as juste à assembler : légumineuses + légumes rôtis + huile d’olive. 5 min de préparation max. Réchauffe ou mange froid selon ton niveau d’énergie.

Stratégies anti-galère

Si tu peux pas te tenir debout longtemps :

  • Assieds-toi pour préparer (tabouret dans la cuisine)
  • Utilise des légumes déjà coupés surgelés
  • Privilégie les cuissons au four (tu mets, tu attends, zéro surveillance)

Si tu as pas de budget :

  • Légumineuses en boîte ou sèches (les moins chères et les plus nutritives)
  • Légumes surgelés ou de saison (moins chers que frais hors saison)
  • Sardines, maquereaux en boîte (oméga-3 pour 1-2€)
  • Flocons d’avoine (le petit-déj le moins cher et le plus anti-inflammatoire)

Si tu manges souvent dehors :

  • Restaurant : commande toujours une entrée de légumes ou remplace les frites par une salade
  • Demande de l’huile d’olive plutôt que du beurre
  • Privilégie poissons/légumes plutôt que viandes rouges/fritures

Les pièges à éviter

Piège n°1 : Vouloir tout changer d’un coup Tu vas t’épuiser encore plus. Change UN truc, tiens-le 3 semaines, puis passe au suivant.

Piège n°2 : Te lancer dans une éviction alimentaire sans supervision Tu lis que « le gluten c’est le diable » et tu le supprimes d’un coup. Résultat : tu te retrouves carencée et encore plus fatiguée. Si tu veux tester une éviction, fais-le avec un.e diététicien.ne qui s’assurera que tu compenses correctement.

Piège n°3 : Culpabiliser à chaque écart Tu as mangé une pizza un soir. Et alors ? Ton inflammation elle se joue sur la TENDANCE générale, pas sur un repas. Si 80% du temps tu manges anti-inflammatoire, les 20% restants ont zéro impact.

Piège n°4 : Attendre des résultats en 1 semaine L’amélioration de l’inflammation chronique prend 2-3 mois minimum. Tiens bon. Ça vaut le coup.

Les 5 questions qu’on me pose tout le temps

« Est-ce que je dois supprimer le gluten ? »

Seulement si tu as une sensibilité au gluten non-cœliaque ou une maladie cœliaque diagnostiquée. Sinon, non.

Certaines personnes fibromyalgiques se sentent mieux sans gluten, mais c’est loin d’être universel. En consultation, on peut tester une éviction temporaire SUPERVISÉE pour voir si ça t’aide. Mais ne te lance pas seule dans une éviction au long cours.

« Les produits laitiers c’est inflammatoire ? »

Ça dépend. Pour certaines personnes oui, pour d’autres non.

Si tu as une intolérance au lactose ou une sensibilité aux protéines laitières, oui ça peut maintenir l’inflammation intestinale. Mais si tu les digères bien, pas besoin de les supprimer.

Le yaourt grec nature et les fromages affinés sont généralement mieux tolérés (moins de lactose). En consultation, on peut tester une éviction temporaire pour voir comment ton corps réagit.

« Je suis trop fatiguée pour cuisiner, je fais comment ? »

Tu fais SIMPLE. Vraiment simple.

Exemples de repas anti-inflammatoires en moins de 10 min :

  • Sardines en boîte + salade en sachet + pain complet + tomates cerises
  • Houmous (tout prêt) + bâtonnets de carottes + galettes de sarrasin
  • Œufs brouillés + épinards surgelés revenus + pain complet
  • Soupe de légumes (brique toute prête) + boîte de pois chiches rincés + filet d’huile d’olive

Arrête de te mettre la pression avec des recettes Instagram à 15 ingrédients. Ce qui compte c’est d’avoir des légumes, des protéines, des bons gras. Point.

« Ça coûte cher de manger anti-inflammatoire ? »

Non, si tu sais où mettre ton argent.

Pas cher ET anti-inflammatoire :

  • Légumineuses (lentilles, pois chiches)
  • Légumes surgelés
  • Sardines/maquereaux en boîte
  • Œufs
  • Flocons d’avoine
  • Huile d’olive (prends une bouteille moyenne gamme, pas besoin du truc à 30€)
  • Bananes, pommes, agrumes de saison

Cher et pas indispensable :

  • Superaliments exotiques (baies de goji, spiruline…)
  • Compléments alimentaires multiples sans bilan
  • Produits « sans gluten » transformés (souvent plus chers et moins nutritifs que leurs équivalents complets)

« Si je mange bien, je vais guérir de la fibromyalgie ? »

Non. Et je préfère être honnête avec toi.

L’alimentation peut améliorer SIGNIFICATIVEMENT tes symptômes (douleur, fatigue, qualité de vie), mais elle ne guérit pas la fibromyalgie.

C’est un OUTIL dans ta boîte à outils, avec les médicaments, l’activité physique adaptée, la gestion du stress, le sommeil. Tous ces outils ensemble font la différence.

En consultation, on travaille sur l’alimentation parce que c’est quelque chose sur lequel tu as du contrôle, et parce que ça peut vraiment t’aider à mieux vivre avec la maladie. Pas pour te vendre du rêve.

Ce qu’il faut retenir (la version courte)

✅ La fibromyalgie est associée à une inflammation chronique mesurable (cytokines, microbiote perturbé)

✅ L’alimentation pro-inflammatoire aggrave tes symptômes (douleur, fatigue, sensibilité)

✅ Les régimes anti-inflammatoires (méditerranéen, riche en végétaux, pauvre en FODMAPs si SII) améliorent la qualité de vie

✅ Les clés : légumes colorés, poissons gras, huile d’olive, fibres, épices – limitation sucres/transformés

✅ Commence par UN changement, tiens-le 3 semaines, puis ajoute un autre

✅ Cuisine SIMPLE – t’as pas l’énergie pour des recettes complexes et c’est OK

✅ Les compléments (vitamine D, magnésium, oméga-3) après optimisation alimentaire et sous supervision pro

✅ Résultats en 2-3 mois minimum – patience

❌ Pas de régime miracle universel (chaque fibro est différente)

❌ Ne te lance pas seule dans une éviction alimentaire ou un régime FODMAPs

❌ L’alimentation améliore mais ne guérit pas la fibromyalgie

❌ Pas besoin de te ruiner en superaliments et compléments Instagram

Tu veux un protocole adapté à TA fibromyalgie et TON niveau d’énergie ?

Tu as maintenant les bases. Mais peut-être que tu te dis :

« Ok super, mais comment je traduis ça avec MA fibro, MES symptômes dominants (troubles digestifs ? douleurs intenses ? fatigue qui m’empêche de bouger ?), MON niveau d’énergie qui varie d’un jour à l’autre ? »

C’est exactement là que j’interviens.

En consultation, on fait un bilan complet de ta situation : tes symptômes, tes traitements actuels, ce que tu manges déjà, ton niveau d’énergie réel, tes contraintes (temps, budget, cuisine). Et je te crée un protocole nutritionnel personnalisé, basé sur les données scientifiques ET adapté à ce que tu peux VRAIMENT faire.

Pas de copier-coller. Pas de plan compliqué qui nécessite 2h de cuisine par jour. Juste un plan concret, SIMPLE, progressif, que tu peux tenir même les jours de crise.

Besitos,

Alexandra Baron
Diététicienne-nutritionniste
Accompagnement pathologies chroniques féminines & oncologie
Montpellier | Visio & domicile

Besoin d’échanger avant de prendre RDV ? Envoie-moi un message sur Instagram.

Sources scientifiques

Cet article s’appuie sur les études suivantes :

  1. Silva AR et al. (2019). « Dietary interventions in fibromyalgia: a systematic review. » Annals of Medicine (Revue systématique, 51 citations)
  2. Ersoy Söke N et al. (2024). « Proinflammatory diet is associated with higher pain, disease severity and biochemical parameters associated with inflammation in fibromyalgia. » Pain Medicine
  3. Miller EE et al. (2025). « Mediterranean diet and its low-antigenic and anti-inflammatory properties on fibromyalgia: a systematic review. » Clinical and Experimental Rheumatology
  4. Badaeva A et al. (2024). « Neuronutritional Approach to Fibromyalgia Management: A Narrative Review. » Pain and Therapy (10 citations)
  5. Castaldo G et al. (2024). « Investigating the Effectiveness of a Carb-Free Oloproteic Diet in Fibromyalgia Treatment. » Nutrients (4 citations)
  6. Wendland M et al. (2025). « The influence of diet on patients suffering from Fibromyalgia Syndrome. » Quality in Sport (Revue systématique)
  7. Silva AR et al. (2022). « An anti-inflammatory and low fermentable oligo, di, and monosaccharides and polyols diet improved patient reported outcomes in fibromyalgia: A randomized controlled trial. » Frontiers in Nutrition (Essai contrôlé randomisé, 11 citations)
  8. Metyas C et al. (2024). « Diet and Lifestyle Modifications for Fibromyalgia. » Current Rheumatology Reviews (Revue systématique, 11 citations)
  9. Casini I et al. (2024). « A Personalized Mediterranean Diet Improves Pain and Quality of Life in Patients with Fibromyalgia. » Pain and Therapy (11 citations)
  10. Rasińska A et al. (2025). « Educating for health: The influence of dietary strategies on fibromyalgia symptoms and quality of life. » Humanities & Social Sciences Communications
  11. Lowry E et al. (2020). « Dietary Interventions in the Management of Fibromyalgia: A Systematic Review and Best-Evidence Synthesis. » Nutrients (Revue systématique, 56 citations)
  12. Correa-Rodríguez M et al. (2019). « Dietary Inflammatory Index Scores Are Associated with Pressure Pain Hypersensitivity in Women with Fibromyalgia. » Pain Medicine (Étude observationnelle, 34 citations)
  13. Shen CL et al. (2022). « Bioactive Compounds for Fibromyalgia-like Symptoms: A Narrative Review and Future Perspectives. » International Journal of Environmental Research and Public Health (Revue systématique, 12 citations)
  14. Pagliai G et al. (2020). « Nutritional Interventions in the Management of Fibromyalgia Syndrome. » Nutrients (Revue de littérature, 58 citations)
  15. Baldi S et al. (2022). « Effect of ancient Khorasan wheat on gut microbiota, inflammation, and short-chain fatty acid production in patients with fibromyalgia. » World Journal of Gastroenterology (Essai contrôlé randomisé, 16 citations)
  16. Niu M et al. (2025). « Unraveling the role of gut microbiota and plasma metabolites in fibromyalgia: Insights from Mendelian randomization and dietary interventions. » Molecular Pain
  17. Giorgi V et al. (2023). « Fibromyalgia: one year in review 2023. » Clinical and Experimental Rheumatology (Revue systématique, 45 citations)
  18. Maddox EK et al. (2023). « Dietary Effects on Pain Symptoms in Patients with Fibromyalgia Syndrome: Systematic Review and Future Directions. » Nutrients (Revue systématique, 12 citations)
  19. Elma Ö et al. (2020). « Do Nutritional Factors Interact with Chronic Musculoskeletal Pain? A Systematic Review. » Journal of Clinical Medicine (Revue systématique, 91 citations)
  20. Kurapatti M et al. (2023). « Diet Composition’s Effect on Chronic Musculoskeletal Pain: A Narrative Review. » Pain Physician (Revue systématique, 7 citations)

Publié par Sacha

📍 Montpelliéraine d'adoption 🎯 Je partage avec vous mes conseils et astuces pour une alimentation plus sereine 👩🏻‍💻 En espérant qu'ensemble on rende votre monde meilleur

Laisser un commentaire

En savoir plus sur Sacha Says Holà

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture